C’est dans une lettre ouverte publiée à l’occasion de cette journée que les signataires de cet appel se son fait entendre. Ils jugent que la situation des journalistes est devenue critique au Burkina Faso. La trentaine de médias s’est alarmé des << appels au meurtre de journalistes et de leaders d’opinion, menaces et intimidations sur la presse nationale, montages grotesques contre des journalistes, suspension des médias internationaux RFI et France 24, expulsion des correspondants des journaux français Libération et Le Monde >>. Pour eux, << les pressions et les intimidations >> se multiplient également au Mali.
<< La lutte contre le terrorisme ne doit en aucun cas servir de prétexte pour imposer une nouvelle norme de l’information >>, ont-ils fait savoir, montrant du doigt les agissements répressifs des autorités des deux pays. En plus des autorités, ils dénoncent des attaques du fait d’influenceurs qui jouent aux justiciers sur les réseaux sociaux, sans hésiter de menacer de mort les journalistes et leaders d’opinion trop indépendants à leurs yeux.
<< Les signataires du document demandent aux autorités maliennes et burkinabè de « mettre fin à toutes les mesures qui portent atteinte à la liberté de la presse » et de « garantir la protection » des professionnels des médias. Ils réclament « des enquêtes impartiales, efficaces et indépendantes » sur les abus commis >>, précise VOA Afrique.
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