L’idée lancée par l’Union africaine en 2019 s’est à nouveau imposé lors d’un panel. Les discussions et échanges ont finalement conduit à tout d’abord à choisir le siège de la future institution, le Rwanda. << Il nous faudra un conseil, il nous faudra également des fonds >>, a indiqué Minata Samaté Cessouma, commissaire à la santé à l’Union africaine.
Avant la création de cette future agence, six pays du continent avaient lancé l’initiative de Lomé epuis 2018 pour élaborer un plan national de lutte << Tout ceci au profit des patients, puisqu’à la fin ce à quoi il faut penser c’est de trouver des médicaments de qualité à un prix abordable >>, a affirmé Richard Almavy, directeur général de la fondation Brazzaville, à l’origine de cette action commune.
Selon le colonel Yao Kondi, directeur de l’Office central de répression du trafic illicite des drogues et du blanchiment, << ce dispositif a permis par exemple pour l’année 2021 de saisir près de 70 tonnes, et d’interpeller et traduire devant la justice une dizaine de personnes impliquées >>.
D’après l’OMS, 70% des médicaments en Afrique sont importés, favorisant ainsi le trafic parallèle et la falsification de certains produits. En 2011, le Forum économique mondial estimait ce commerce illégal à 200 milliards de dollars au niveau mondial, rapporte RFI.
Elisabeth Zézé Guilavogui
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