« Créer ses racines, c’est faire appel à ses ancêtres, faire appel au passé, donc réfléchir au passé pour préparer le présent et avoir un futur radieux. C’est un peu la raison pour laquelle nous avons choisi beaucoup de compagnies théâtrales qui vont faire des danses de la mort, des pièces de théâtre qui parlent du passé. Donc, nous rappeler un peu qui nous sommes pour que nous n’oubliions pas d’où nous venons », explique Daouda Cissé, membre de l’association Acte 7 qui organise le festival.
Le festival accueille des compagnies maliennes, burkinabè, ivoiriennes, nigériennes et guinéennes au stade municipal de Sikasso jusqu’à la fin de la semaine. Au programme, des concerts, des conférences, des parades de marionnettes, et une quinzaine de représentations de danse, de cirque et de pièces de théâtre.
« Au cœur du festival, nous allons présenter une conférence qui va parler de la situation sécuritaire et également d’élections apaisées. Nous pensons que, pour plus de sensibilisation, la voix la plus sainte serait la voix du théâtre. Si nous présentons des pièces de théâtre qui vont beaucoup parler de la situation sécuritaire, du terrorisme, et ainsi de suite, les gens comprendront mieux. C’est la raison pour laquelle il y a beaucoup de pièces qui vont parler de ça », précise Daouda Cissé.
